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En 1981, Guilhem Grosperrin, après quelques métiers ruraux devient distillateur indépendant et travaille pour de petits producteurs. Puis il devient courtier de campagne, c'est-à-dire qu'il fait l'intermédiaire entre ces petits producteurs et les grandes maisons qui achètent...
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Le Cognac Grosperrin n'a pas un historique remontant à des siècles. En 1981, Guilhem Grosperrin, après quelques métiers ruraux devient distillateur indépendant et travaille pour de petits producteurs. Puis il devient courtier de campagne, c'est-à-dire qu'il fait l'intermédiaire entre ces petits producteurs et les grandes maisons qui achètent leur production, en particulier les réserves les plus rares !
En 1999, écœuré de voir partir ces produits superbes pour être noyés dans des assemblages géants, il commence à en acheter pour son propre compte et à le mettre en bouteilles. Les Cognacs Grosperrin étaient nés. L'étape suivante est l'installation de la jeune entreprise de négoce dans des chais du XIXème siècle permettant de changer de dimension et surtout d'organiser ses approvisionnements en les personnalisant avec les viticulteurs, afin de mettre en place le vieillissement adapté à chacune des parcelles d'origine, qui ainsi abandonnent leur anonymat.
Le travail du producteur de cognac est un subtil alliage entre connaissances, mémoire, et projection sur l'avenir. Ces qualités humaines aboutissent à des assemblages qui vont faire les cognacs, à partir de six crus, qui contrairement aux vins peuvent être assemblés, et de nombreux millésimes en cours de vieillissement.
La Maison Grosperrin est très engagée sur le plan environnemental: électricité renouvelable, fournisseurs d'emballages locaux, soutien à l'agriculture biologique, absence d'éléments décoratifs en matière synthétique… Il n'est jamais pratiqué d'apports tels que sucre, caramel, boisé… Une filtration légère est opérée, pour des raisons uniquement sanitaires. La mise en bouteille se fait par gravité, pour les plus vieux cognacs et pratiquée fût par fût pour tous. Chaque bouteille est numérotée et scellée par un huissier, qui appose son cachet, attestant que toutes les opérations ont été réalisées sous son regard. En général, le Cognac n'est pas millésimé. Le millésime mentionné prouve l’authenticité.
La Maison Grosperrin occupe une position centrale entre le Cognac produit et vous qui le savourez. Le respect dû au produit et à l'humain auquel il est destiné est équivalent et Grosperrin met en place ces méthodes et procédures par conviction. Vous ne verrez pas, à La Source des Vins, l'ensemble du catalogue. Ce dernier est riche de plus de cinq cents références !
La Maison détient aussi des millésimes inconnus, issus de lots achetés lors de successions pour la plupart. Conserver un fût de cognac dans sa cave, sans le vendre ni le boire, était et est peut-être encore une pratique existante. Ce patrimoine est collecté de loin en loin par Grosperrin qui cherche à en déterminer l'origine réelle et le met en bouteilles. Il rejoint alors les Trésors, qui sont mis en vente sans précipitation, en général sur allocations. Grosperrin est une des plus jeunes maisons de Cognac et l'aspect artisanal est bien présent, intelligemment réhabilité : on n'est pas vraiment surpris du résultat qualitatif et comportemental de cette maison, certes petite mais qui ne craint pas les géants qui l'entourent !